Durant la trêve, retrouvez club par club le bilan des matches aller de Ligue 1. Aujourd'hui: Monaco et son parcours irrégulier. Neuvièmes, les joueurs de la Principauté ont connu un gros passage à vide en septembre et octobre. Et l'ASM, 9e, est pour le moment condamné au ventre mou.
MONACO EN CHIFFRES
Classement : 9e (25 points : 7 victoire - 4 nuls - 8 défaites)
Buts marqués : 22 (7e attaque)
Buts encaissés : 19 (6e défense)
Meilleurs buteurs : Menez, Piquionne, Nenê (5 buts)
Meilleur passeur : Meriem (4 passes)
LE BILAN A LA TREVE
L'ASM voulait oublier. Oublier deux saisons décevantes et repartir pour décrocher une qualification européenne. A mi-parcours, Monaco, 9e, est encore loin du compte. La faute à une cruelle inconstance qui met à mal les visées continentales des hommes de Ricardo. Illustration : après 4 victoires consécutives, Monaco goûte aux joies du podium dès la 6e journée. S'en suivent cinq défaites consécutives, puis cinq matchs sans défaites et enfin deux revers lors des trois dernières rencontres. Une inconstance pour une première partie de saison contrastée. Conséquence logique, c'est le ventre mou qui guette Monaco pour le moment.
LE MOMENT CLE : MONACO - NANCY 1-3 (10E JOURNEE)
En début de saison, Monaco se voyait bien renouer avec l'Europe. En deux rencontres, les joueurs de la Principauté ont constaté le fossé qui les séparait des prétendants à la C1. Au stade Louis II d'abord, les hommes de Ricardo ont sombré face à la solidité de Nancy (3-1). Une semaine plus tard, l'ASM subissait la loi de l'OL sur le même score. Deux matchs comme un frein aux ambitions monégasques.
LA SATISFACTION : JEREMY MENEZ
Branché sur courant alternatif, Menez est pourtant indispensable à l'AS Monaco. Irrégulier certes mais tellement talentueux. En 16 matchs, le meilleur buteur de l'ASM (5 réalisations) enchaîne prestation de haut vol et gros passages à vide, notamment un automne calamiteux. Une irrégularité qui le place un ton en dessous de ses camarades de la promo 1987 Ben Arfa, Benzema et autres Nasri. Oui mais voilà, il peut faire basculer le sort d'une rencontre sur une accélération, un contre pied. Menez est bien indispensable au Rocher.
LA REVELATION : VINCENT MURATORI
Pour occuper le côté gauche cette année, les dirigeants monégasques avaient pensé à Jérémy Berthod. A mi-parcours, l'ancien Lyonnais n'a joué que quatre rencontres. La faute à un jeune prodige du centre de formation : Vincent Muratori. A 20 ans, le défenseur de l'ASM, deuxième joueur le plus utilisé par Ricardo, a surpris par sa maturité et n'a plus quitté le onze de départ depuis la première journée, au point de connaître ses premières sélections chez les Espoirs.
LA DECEPTION : JEREMY BERTHOD
269 minutes. C'est le temps de jeu famélique dont a dû se contenter Jérémy Berthod depuis le début de saison. L'ancien Lyonnais a raté son avant saison avec des prestations calamiteuses lors des matchs amicaux. Et comme Vincent Muratori frappait à la porte, Berthod n'a goûté qu'à trois reprises aux joies de la titularisation. Il pourrait se relancer cet hiver en changeant d'air. Rennes et Saint-Etienne sont sur les rangs.